Des galipettes entre les lignes

Chroniques littéraires.

11 août 2009

Harlequinades 2009, suite et fin!

Contrairement à ce que mon pseudo indique, je ne suis pas une championne des galipettes. Mais les héros et héroïnes des romans qui suivent sont des champions! C'est parti pour trois critiques déjantées sur le pourquoi du comment de l'amour chez Harlequin and Co!

Harlequinades

Je rappelle les titres que j'ai choisis, et je précise que ce sont les trois premiers titres de la collection Club Passion. Attention, collectors en vue!

  • Tambours battants, de Joan Elliott Pickart

  • Katie la tornade, de Peggy Webb

  • Rouge Passion, de Sara Orwig

Tambours battants. Roman de Joan Elliott Pickart. Tambours_battants

Philip Emerson est directeur de sa propre société de conseil en marketing. Seul compte son travail. Brenda MacPee dirige une pension pour animaux domestiques et conçoit l’existence comme une partie de plaisir. Quand ces deux-là se croisent dans les rues de Portland, c’est le choc. Ils sont bien entendu magnifiquement beaux et jeunes. Même si Philip résiste à l’attirance qu’il éprouve pour Brenda, celle-ci est bien décidée à lui faire oublier son travail et ses réticences.

Que de troubles et d’émois à la relecture de cette merveille de la littérature romantique ! Bien cruel fut le choix d’un thème d’étude. Après moult réflexions, j’annonce mon sujet : le poil comme atout de charme.

Je repose le décor. Brenda tient une pension pour animaux, avec chats, hamsters et surtout chiens : basset du Rhin, dogue et autres cockers. Nous voici immergés dans un monde de boule de poils. Avec notamment, l’épisode marquant et tellement glamour de l’accouchement d’une chatte. C’est une boule de poil de cinquante kilos, le chien Kouki, qui provoque la rencontre entre les deux futurs tourtereaux. Il fonce sur Philip et macule son pantalon de poils blancs, ce que Brenda trouve attendrissant et qui met en branle son âme de Saint-Bernard. Exemple avec le dialogue suivant, page 16.

« - Regardez tous ces poils de chien sur mon pantalon, c’est un vrai massacre.

- Voulez-vous que je vous brosse ? »

Voilà donc le séduisant Philip réduit à l’état de toutou dont il faut brosser le poil. Pas de doute, c’est le summum de la parade amoureuse. Mais ça marche, puisque Philip reviendra.

Des poils à la chevelure, il n’y a qu’un cheveu. Parlons donc de capillarité, avec la première description de Philip dont nous gratifie l’auteure, page 9 : « Ses cheveux ébouriffés étaient d’un blond couleur de sable. […] On sentait des jambes puissantes sous le pantalon noir couvert de poils de chien blancs. » Tout ceci pourrait rester très banal si le pauvre Philip n’avait sur le cuir chevelu une énorme bosse. Voici donc notre jolie Brenda-Bernard qui ramène le blessé chez elle et qui désinfecte le traumatisme crânien, tout en parlant cheveux, page 12.

« -Dites-moi, vous ne seriez pas à l’armée, par hasard ? Vous portez les cheveux si court ?

- J’aime avoir les cheveux courts. J’ai horreur de me coiffer, répondit-il.

- Eh bien moi, je sors de chez le coiffeur, s’exclama-t-elle en remuant ses boucles blondes. Je suis très contente de cette coupe. J’espérais qu’elle me vieillirait un peu. »

Et la suite, page 35 et 36 :

« -Tout a l’air pensé, même la longueur de vos cheveux. […] Comme vous les portez courts, ils peuvent pousser sans être trop rapidement longs. Ce qui vous évite par conséquent d’aller souvent chez le coiffeur. Est-ce que je me trompe ? […] Je suis étonnée que vous ne portiez pas la barbe. Ca vus éviterait de vous raser tous les jours. C’est une pensée logique, non ? »

Je suis bouche bée devant une telle profondeur dans les propos ! Pas de doute, Brenda étudie son compagnon sous un angle très restreint. Néanmoins, ça marche, puisque la suite de la relation repose beaucoup sur des tripotages capillaires et autres remarques oiseuses sur la beauté de la pilosité du jeune homme.

Un autre exemple affriolant, page 20 : « Elle aimait ses cheveux couleur de sable même s’ils étaient un peu trop courts à son goût. Et la teinte mordorée des poils soyeux de sa poitrine et de ses avant-bras ne la laissait pas indifférente non plus. » A se pâmer, n’est-ce pas ? Les cheveux de Brenda aussi sont au cœur de tous les fantasmes, comme on le voit page 28 : « Il étudia les boucles entremêlées de sa chevelure et ressentit un envie irrépressible d’y plonger les doigts. »

Les cheveux des autres personnages sont aussi au cœur des attentions. On commence par les ceux des parents de Philip, page 71 et page 73 : « Charlotte Emerson avait une chevelure gris argent coiffée à la perfection. » et « Bien que striés de fils d‘argent, ses cheveux étaient de la même couleur que ceux de son fils. » Je rappelle que Brenda rêve de trouver l’homme de sa vie, celui qui sera le père de son enfant. N’est-il pas évident qu’elle mène une étude sur les caractéristiques génétiques des parents de son reproducteur ? Dis-moi comment tu te coiffes et je te dirai qui tu es… Et il semble que Philip souscrive à ce précepte, page 91 : « Je ne suis pas un homme tant que je ne suis pas rasé. » Donc, génétiquement, un homme est glabre...

Passons au père de Brenda, nommé Mac Pee, page 117 : « C’était un géant de deux mètres […] qui portait une grande barbe brune comme ses cheveux. » La différence entre le svelte et raffiné Philip et le père bourru est évidente.

Que dire alors du cauchemar de la pauvre Brenda, page 128 : « Mac Pee se tenait dans une pièce toute blanche. Il était vêtu d’un costume sombre et d’une chemise blanche. Il n’avait plus de barbe. Ses cheveux étaient courts. Philip discutait avec lui. Il portait la chemise de flanelle brune de son père. Sa barbe avait poussé et dissimulait la moitié de son visage. Les deux hommes conversaient et riaient ensemble. Brenda était enfermée dans une cage de verre translucide. Elle hurlait de toutes ses forces pour qu’ils s’aperçoivent de sa présence. Mais les deux hommes ne l’entendaient pas. » On ne peut que remarquer que la pilosité est au cœur du processus de séduction et de l’amour. Si je résume grossièrement : si tu es glabre et bien coiffé, téléphone-moi, sinon on peut être ami.

Bien entendu, tout finit bien, et on assiste à un superbe changement de comportement capillaire, page 135 :

« - Je vois que tu as décidé de gagner du temps en allant moins souvent chez le coiffeur.

- Oui, ça devenait fatigant de toujours voir la même tête dans la glace le matin. J’ai décidé de les laisser pousser un peu. »

The power of love ! C’est tellement émouvant! Pour finir, Philip décide d’investir dans le projet d’élevage de cockers de Brenda. Comme quoi, c’est bien difficile de se débarasser des poils.

J’aurais pu disserter de la même manière sur la splendide collection de licornes de la jeune fille, mais je me refuse définitivement à faire de la psychologie de bas étage… J Il y avait aussi beaucoup à dire sur les tenues des personnages, entre les costumes psychorigides de Philip et les robes de Brenda, taillées dans les rideaux, mauvais remake de Scarlett O’Hara. Mais il fallait choisir et je n’ai pu résister à donner une brillante analyse de la force du poil dans les relations amoureuses. Et je ne fais là que reprendre des vérités que tous les zoologues connaissent très bien: toute parade amoureuse passe par déploiement de poils et phéromones impliquées!


Katy la tornade. Roman de Peggy Webb. Katie_la_tornade

Après un divorce douloureux, Kate Midland et sa fille Jane ont quitté Biloxi, Mississipi, pour s’installer à Saltillo, au Mexique. Kate se fait très vite remarquer par Ben Adams, le maire de la ville. Ils s’affrontent autour de la sauvegarde d’un magnolia centenaire. La lutte s’engage ensuite dans la course au fauteuil de maire, lors d’élections enflammées.

Que calor ! J’annonce le sujet d’étude de ce brûlant roman : les conditions climatiques propices au développement et à la conclusion de la relation amoureuse.

En premier lieu, le titre : le personnage éponyme est une tornade, voilà un programme qui va décoiffer. Ensuite, le contexte : on est au Mexique, en plein été. Inutile de trop insister sur la température, on se doute que ça va chauffer. Et si ça chauffe, les gens normaux transpirent. Ouf, miracle, Kate et Ben sont humains, et sujets à la sudation. Rien que cela me les a rendus immédiatement sympathiques ! Donc Kate et Ben transpirent et, ô miracle, c’est poétique, comme on peut le lire page 13 : « la sueur qui perlait sur sa peau était semblable à la rosée matinale sur des pétales de rose. » C’est celaaaaa ouiiiiiii ! Chez Harlequin, les auréoles douteuses et les odeurs fétides, ça n’existe pas ! C’est bien connu : par 40°C à l’ombre, les femmes restent fraîches comme des fleurs. Et ça continue comme ça pendant 100 pages : tout est propice à l’examen minutieux des gouttes de sueur qui dévalent les omoplates et ruissellent le long des cous. Plus il fait chaud, plus c’est chaud. Mais Kate refuse de conclure. Et ça devient carrément torride.

Développons un peu autour de la sauvegarde du magnolia. Si la belle Kate s’enchaîne à l’arbre en plein zénith, c’est par conviction écologique. Je reprends son raisonnement : sauver un arbre, c’est contribuer à la sauvegarde de la couche d’ozone et donc éviter le réchauffement climatique. Harlequin et Green Peace, c’est donc le même combat ! A quand un parti vert et rose ? … Si on poursuit dans la logique de Kate, ce n’est pas vraiment une bonne chose de préserver l’arbre. Si elle le sauve, pas de nouveau trou dans la couche d’ozone, la température redescend, et on n’avance pas vraiment sur les chemins de la passion.

Dur d’être une passionaria de l’écologie quand tout le monde cherche l’air climatisé. On se sent vite seule au monde : « Deux femmes s’arrêtèrent un instant pour écouter Kate, mais le soleil tapait vraiment trop fort et surtout, Gentry faisait des soldes. Elles allèrent bien vite se réfugier dans le grand magasin à air conditionné. » Mais Kate résiste et se fait offrir quelques heures plus tard une magnifique entrecôte par le maire. Elle tente d’ailleurs de le séduire chez lui. Mais elle se laisser aller à un deuxième verre de vin, et la voilà toute pompette à cause des vapeurs d’alcool et de la chaleur. Notre bon Ben est un gentleman, il ne profite pas de la situation et ramène la fillette chez elle. Notre héros s’auto-congratule, lui qui résiste aux charmes d’une femme ivre morte… La température est montée sous sa chemise et ailleurs, et on le retrouve quelques paragraphes plus loin sous une douche glacée. Difficile de rafraîchir l’atmosphère ! En attendant, il fait toujours aussi chaud et rien ne se passe !

Quand la belle militante rencontre son concurrent, elle lance une phrase tout en sous-entendus, page 31 : « Il fait vraiment trop chaud pour s’habiller. » Deux conclusions possibles : soit elle milite aussi pour le naturisme et contre le capitalisme des grands magasins d’habillement, soit c’est une proposition coquine, ou je ne m’y connais pas ! On pourrait l’accuser de harcèlement sexuel la demoiselle ! Mais elle ne poursuit pas, et voilà Ben chaud comme la braise qui a bien du mal à rester cool. En termes polis, ce genre de fille, on appelle ça une allumeuse, voire un lance-flamme ! Et toujours en termes choisis, c’est d’une lance à incendie dont Ben Adams aurait besoin pour éteindre le feu de forêt qui le consume !

Je passe brièvement sur le remake du Vieil homme et la mer, avec le maire qui se bat tout l’été contre un poisson-chat de dix kilos, pour arriver au portrait de Ben dans son embarcation sous le soleil, page 65 : « Ėblouie par le soleil, elle scruta l’étendue d’eau et vit Ben assis seul dans une barque, une canne à pêche dans la main. C’était lui, sans aucun doute. Ce ne pouvait être que lui que le soleil inondait d’or, sculpture magnifique et désirable. » Wahoooo, n’en jetez plus ! Cet homme est une merveille, une rareté. Comment fait-elle pour résister à cette œuvre d’art en chair et en os ? Ben persiste et signe dans la perfection avec une superbe déclaration d’amour, page 95, déclamée par une chaude soirée d’été que balaye une brise tiède et parfumée : « Il existe pour chaque homme une femme particulière, une femme unique qui le fait se sentir fort et noble, une femme pour laquelle il déplacerait des montagnes. Vous êtes cette femme pour moi. » Ben Adams, ou le manuel du parfait soupirant… Kate ou le manuel de la procrastination… Screugneugneu, il est à point le Ben, tout cuit, tout rôti, prêt à être consommé et consumé ! Alors pourquoi faut-il encore attendre ?

Revenons à nos moutons. Si Kate est une tornade, elle cache bien son jeu la coquine ! De son côté, Ben est un « arc-en-ciel étincelant et coloré », page 114. La météo de l’amour est au beau fixe, et c’est bien le problème ! Il fait beau, il fait chaud, c’est la période de l’année où, statistiquement, les gens ont le plus de rapports physiques, et Kate s’évertue à faire poireauter Ben, et nous avec ! C’est pourquoi on peut remercier la dépression et les orages, page 140. Après 139 pages à attendre que Kate se décide à consommer, on assiste à une déferlante de passion : « Le ciel se couvrit pendant la nuit et il se mit à tomber des trombes d’eau qu’un vent furieux transforma en rafales de pluie. Sous le toit de Ben, les amants étaient étroitement enlacés. Ni le vent ni la pluie ne parvinrent à réveiller ces deux êtres soudés par leur amour, comme protégés du monde. » Il était temps que l’orage éclate. L’avis de tempête est une bénédiction qui marque la fin de 160 pages très caliente, mais atrocement platoniques…

Ma conclusion et mes conseils. Désormais Mesdames et Mesdemoiselles, on dit non au déodorant anti-transpirant : ce produit peut vous faire rater l’homme de votre vie, c’est un tue-l’amour et ce n’est pas écolo ! Mais si la transpiration est un premier pas dans la parade amoureuse, il faut attendre que le baromètre retombe, et qu’il fasse un temps de chien ! Toutefois, on évite les bottes en caoutchouc et le grand ciré jaune : quand il pleut, on s’enferme avec l’élu de son cœur et on le câline jusqu’à ce que mort s’ensuive ! Le pauvre a suffisamment attendu, et il faut battre le fer tant qu’il est encore chaud.

Toute cette histoire m’a donné envie d’être comme la grenouille dans le bocal, pour faire la pluie et le beau temps sur ma petite échelle…


Rouge Passion. Roman de Sara Orwig.rouge_passion

Lucy Reardon est une rousse flamboyante, qui aime se vêtir de rouge. Son activité principale n’est pas banale : elle vend des cacahuètes sur le bord de la route, plus ou moins déguisée en arachide. Son voisin de pallier, le très séduisant, Bryan Mundy, est un étudiant en droit trop sérieux, qui gère une boutique de confection pour hommes. Du jour au lendemain, il est contraint d’héberger ses deux frères qui veulent à tout prix lui trouver une petite amie, et qui multiplient les plans douteux pour parvenir à leurs fins. Pour échapper au tohu-bohu qui envahit son appartement, Brian trouve refuge dans le salon de Lucy pour étudier. Et entre ces deux-là, l’ambiance ne sera pas que studieuse.

Damned, je suis atteinte ! Lors de la lecture des deux précédents titres, j’ai été concentrée, stylo en main, traquant les petits détails qui corroboraient mes thèses éclairées. Pour ce titre, rien de comparable. Je me suis retrouvée sur mon canapé, blottie dans 8 coussins, pot de Nutella et cuillère coupable à portée de main, captivée par les niaiseries et autres fadaises que Sara Orwig aligne au fil des pages ! Donc, je ne mènerai pas une étude sur le livre mais sur la lectrice, et plus précisément moi, lectrice de romans dégoulinants de guimauve, imbibés d’eau de rose et de patchouli.

D’ordinaire, quand je lis, je ne suis pas exigeante. Un coin pour poser mes fesses, à la rigueur un coussin pour caler mon coude, et c’est parti ! Dans le bus ou le train, au réfectoire, dans le salon aux côtés de n’amoureux qui pulvérise des monstres baveux, sous la couette, sur le balcon, dans la rue, à la table d’un café, il n’y a pas d’environnement hostile pour la lectrice compulsive que je suis. Sauf… Sauf quand je n’assume pas la première de couverture, au quel cas, j’attends d’être chez moi. Si la couverture arbore en sus un couple langoureusement enlacé aux visages transfigurés de désir, j’ai un réflexe supplémentaire : le cocooning. M’apprêtant à plonger dans des litres de crème chantilly littéraire, j’ai besoin de coussins, d’oreillers douillets, d’une couette si c’est l’hiver, et d’un crachouillis-machouillis à portée de main (comprendre le sus-nommé pot de Nutella, ou un paquet de chamallows). Et me voilà, lovée comme un gros matou, mon livre dans les mains.

Je suis une lectrice expressive : je m’esclaffe, je m’indigne, je commente, je pleure. Bref, je réagis, je vis le livre. Mais pas avec un exemplaire d’Harlequin ou consort. Je retiens mon souffle, je me fais toute petite. Surtout, je ne veux pas déranger les héros qui ont tant de difficultés à se trouver et à conclure. Bien qu'impatiente, je me tais et j’attends.

Il m’est arrivé de courir vers les dernières pages pour anticiper la fin ou pour me rassurer sur le sort des personnages. Mais pas avec la prose de Barbara Cartland et Cie. Je sais que l’auteur ne me trahira jamais, j’ai une confiance aveugle ! Pas de crise du roman, pas de mort de l’auteur, pas de narrateur déceptif, tout va sur des roulettes. Et je sais que j’aurai ma « récompense » à la fin : un sourire niais et béat parce que le beau monsieur épouse la jolie dame, parce que les méchants sont punis et qu’il fait toujours soleil au pays de l’amour. Et je continue mon petit bout de chemin, pendant quelques heures, en souriant aux mouches et en chantonnant la bluette de Blanche-Neige. D’ailleurs, je vais conclure ce billet et ces Harlequinades 2009, me resservir une grosse boule de glace au chocolat avec des chamallows et me refaire la compil’ des slows de légende… A bientôt !


Posté par Lili Galipette à 22:30 - Mon Alexandrie - Lignes d'affrontement [13] - Permalien [#]
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Commentaires sur Harlequinades 2009, suite et fin!

  • Hé, hé, j'adore ton billet! ) Je regarderai les cheveux des beaux ténébreux d'un autre oeil. ))

    Posté par fashion, 11 août 2009 à 23:24 | | Répondre
  • @ Fashion

    Merci de ton passage!

    Posté par Lili Galipette, 12 août 2009 à 07:12 | | Répondre
  • Toutes ces analyses sont fort bien vues. On peut dire que les métaphores utilisées dans les Harlequins sont filées voire tressées avec beaucoup d'application et un brin d'insistance...

    Posté par rose, 12 août 2009 à 11:42 | | Répondre
  • @ Rose

    C'est comme un mille-feuille, on se demande combien de couches on va trouver!

    Posté par Lili Galipette, 12 août 2009 à 11:44 | | Répondre
  • 3 !

    Eh bien, si ça ce n'est pas de la conscience poussée à l'extrême !

    Posté par Cécile 2 Quoide9, 14 août 2009 à 09:34 | | Répondre
  • @ Cécile

    De la conscience, et un petit penchant plus facile à assumer quand on est plusieurs à faire les zouaves sur le même challenge loufoque!

    Posté par Lili Galipette, 14 août 2009 à 09:53 | | Répondre
  • AAAA décidément Lili j'adore tes critiques, même sur des niaiseries à prendre au second degré tu nous fait des thèses croustillantes à prendre au troisième degré et qui marche même au pied de la lettre. Merci merci pour le bon moment de lecture que tu viens de me faire passer!

    Posté par Melusine, 17 août 2009 à 20:57 | | Répondre
  • @ Mélusine

    Hihi... Je vais envoyer mes études textes à Melle Allamand, ça lui fera plaisir...

    Posté par Lili Galipette, 17 août 2009 à 21:08 | | Répondre
  • Bravo Lili, je me suis bien "poilée" à te lire, et je vois que tu assumes parfaitement ton rôle de lectrice guimauve )

    Posté par liliba, 25 août 2009 à 22:47 | | Répondre
  • @ Liliba

    100% assumée!

    Posté par Lili Galipette, 26 août 2009 à 07:18 | | Répondre
  • @ Liliba

    Hâte de lire tes réflexions sur Les aventures coquines de Lord Edward!

    Posté par Lili Galipette, 26 août 2009 à 07:19 | | Répondre
  • Bonjour Madame Lili Galipette,
    Merci d'avoir décortiqué pour nous ces fameux romans romantiques. En vérité, je n'y connais pas grand-chose, et vos thèses vont certainement m'aider à les apprécier. J'ai commencé à en lire un (Les deux premiers chapitres). Il s'appele "Sous la jupe du Docteur". Vous connaissez ?
    A bientôt.

    Posté par Mr Kiki, 24 février 2010 à 17:51 | | Répondre
  • @ Mr Kiki

    Sous la jupe du docteur? Oui, je connais...A lire au second degré, au moins...

    Posté par Lili Galipette, 24 février 2010 à 18:02 | | Répondre
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