Des galipettes entre les lignes

Chroniques littéraires.

17 octobre 2009

Fragments d'un discours amoureux

Texte de Roland Barthes. Fragments_d_un_discours_amoureux

"La nécessité de ce livre tient dans la considération suivante: que le discours amoureux est aujourd'hui d'une extrême solitude. Ce discours est peut-être parlé par des milliers de sujets [...], mais il n'est soutenu par personne." (p. 5)

Pourquoi faire un résumé imparfait quand l'introduction est si claire? Le texte présente les états du l'état amoureux au travers du langage qui les sanctionnent. Il y a des jolies réflexions. "Le langage est une peau: je frotte mon langage contre l'autre. Comme si j'avais des mots en guise de doigts, ou des doigts au bout de mes mots. Mon langage tremble de désir." (p. 87)

J'ai été un peu irritée par la similitude systématiquement pointée entre la figure de l'aimé absent et la réminiscence de l'abandon par la Mère. Freud n'est pas ma tasse de thé.

Pour la première fois depuis longtemps, j'ai picoré dans un livre, je n'ai pris que ce que je voulais. Ca fait du bien de changer de pratique.

Posté par Lili Galipette à 19:39 - Mon Enfer - Lignes d'affrontement [5] - Permalien [#]

Commentaires sur Fragments d'un discours amoureux

  • Merciiiiiiii ! Ca me touche beaucoup !
    Tu es un amour, ça me fait hyper plaisir ! Je vais écouter tranquillement le CD dans ma voiture (seul endroit calme, parce que à la maison, avec les 3 loulous, c'est difficile...) et le calendrier sera très pratique et joli pour cette nouvelle année !
    J'espère qu'on pourra un jour faire connaissance "en vrai" ! (Lille : très jolie ville à visiter et grande chambre pour les amis de passage chez nous ! toi et namoureux êtes les bienvenus...)

    Posté par liliba, 22 octobre 2009 à 14:10 | | Répondre
  • Tu savais...

    Tu savais que Roland Barthes est mort écrasé par un camion devant le Collège de France (ou la Sorbonne, j'ai un trou tout à coup) ?
    Personnellement, Roland Barthes a trop croisé ma route en prépa pour que puisse tolérer de le relire un jour. M'enfin, pitêtre, si j'ai vraiment que ça à faire...

    Posté par Nath, 03 février 2011 à 22:37 | | Répondre
  • @ Nath

    Non, je l'ignorais. Triste fin.
    Les fragments se lisent vite, rien à voir avec Palimpsestes et le reste.

    Posté par Lili Galipette, 04 février 2011 à 08:32 | | Répondre
  • J'ai beaucoup aimé ce texte et les extraits lus par Luchini! Bon Freud je n'ai rien contre, enfin plutot j'aime la psychologie ceci explique cela

    Posté par Métaphore, 05 août 2013 à 19:35 | | Répondre
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