Des galipettes entre les lignes

Chroniques littéraires.

12 juin 2011

Week-end à Paris

Mais qu'ai-je vu et qu'ai-je fait ?

Vendredi, après avoir rencontré l'équipe de Babelio (youhou !), j'ai visité Le voyage imaginaire d'Hugo Pratt à la Pinacothèque. Si le contenu est magnifique, la muséographie est décevante : trop sombre, trop embrouillée et, surtout, trop de textes, donc un peu scolaire.

Voyage_imaginaire_d_Hugo_Pratt

Samedi, à 8h45, j'étais dans la file d'attente pour entrer au Musée d'Orsay et visiter la très médiatique exposition Manet, l'inventeur du moderne. Un très bon moment dans cet endroit magnifique. Je suis restée sans voix pendant un moment devant L'homme mort.

Manet__inventeur_du_moderne  Manet_Lhomme_mort

Après une petite balade le long des quais, j'ai rejoint le Louvre pour l'exposition Rembrandt et la figure du Christ. Intéressante, mais j'ai trouvé le contenu un peu pauvre et, encore une fois, trop de texte. Lire sur les murs, ça finit par fatiguer un peu...

Rembrandt_et_la_figure_du_Christ

Après une petite mésaventure dans le métro, j'ai attendu 2h15 devant l'Hôtel de Ville pour visiter l'exposition Paris au temps des impressionnistes. Cette expo est très réussie (mais les responsables ont la main lourde sur le thermostat de la climatisation !), notamment la partie 'Scènes de la vie parisienne' qui m'a rappelé les Croquis parisiens de Huysmans.

Pais_au_temps_des_impressionnistes

La journée s'est terminée par une soirée très sympathique. Bilan annexe de la deuxième journée : je me débrouille un peu mieux avec le réseau bus/métro, mais il y a encore des ratés...

Dimanche, après une nuit tourmentée et un allumage poussif, je voulais faire une balade vers la Bastille et découvrir un peu les environs. Je suis tombée sur une randonnée géante, avec quelques centaines de randonneurs en godillots et bâton de marche, prêts à bouffer du bitume. Naturellement allergique à la foule, je me suis réfugiée dans un café pendant deux heures. Les jambes fatiguées et la tête déjà bien remplie, j'ai finalement rejoint la gare pour cinq heures d'attente. Mais avec un livre, le temps n'existe pas. Petit rappel à la réalité par un pigeon qui a pris ma cheville pour de la mie de pain. C'est con un pigeon...

Un très bon week-end malgré quelques regrets. Maintenant, c'est sûr, je veux vivre à Paris. Et mes raisons sont légions !

Posté par Lili Galipette à 21:07 - Mon Boudoir - Lignes d'affrontement [10] - Permalien [#]

Commentaires sur Week-end à Paris

  • Beau week-end , Miss !

    Posté par clara, 13 juin 2011 à 07:59 | | Répondre
  • @ Clara

    Oh oui !
    Mais vraiment trop court !

    Posté par Lili Galipette, 13 juin 2011 à 08:07 | | Répondre
  • Vivre à Paris ... oulala pas moi.

    Posté par Liberty, 13 juin 2011 à 16:22 | | Répondre
  • @ Liberty

    Comme pour toutes les villes, il faut trouver le quartier qui nous convient et faire son trou.

    Posté par Lili Galipette, 13 juin 2011 à 16:25 | | Répondre
  • Quand tu seras là-bas, j'essayerai, je dis bien essayerai de ne pas venir à reculons.

    Posté par nath, 23 juin 2011 à 14:41 | | Répondre
  • @ nath

    Je saurai te persuader, t'appâter, te plier, t'asservir à cette ville !!!!! Nierk nierk !!!

    Et de toute façon, t'auras intérêt à venir sinon... sinon...

    Posté par Lili Galipette, 23 juin 2011 à 15:11 | | Répondre
  • Toi, tu penses à la blague du lapin qui commande une bière dans un bar, hein ? Avoue !

    Posté par nath, 23 juin 2011 à 15:36 | | Répondre
  • @ nath

    Je la connais pas celle-là !!!!

    Posté par Lili Galipette, 23 juin 2011 à 15:40 | | Répondre
  • Alors je te la raconte :
    C'est un mignon petit lapin (pléonasme) qui entre dans un bar et qui veut commander une bière mais qui ne sait pas comment s'y prendre. Alors il regarde autour de lui et il voit arriver au comptoir un motard à blouson de cuir et épiderme recouvert d'encre dire au barman avec une grosse voix :
    "Patron sert-moi une bière, sinon..."
    Le patron sert une bière au molosse sans poser de question.
    Le lapin tout content se dit qu'il a trouvé un moyen de commander sa bière. Il s'approche du patron et lui demande avec sa petite voix de lapin tout mignon (pléonasme) :
    "Patron, sers moi un bière, sinon..."
    Alors le patron se penche par-dessus le comptoir et lui répond d'une grosse voix :
    "Sinon quoi?"
    "Sinon Coca?"


    Elle est plus efficace si on la raconte de vive voix.

    Posté par nath, 23 juin 2011 à 15:55 | | Répondre
  • @ nath

    Hihihi, excellent !

    Posté par Lili Galipette, 23 juin 2011 à 15:56 | | Répondre
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