Des galipettes entre les lignes

Chroniques littéraires.

01 avril 2016

Sale gosse

King_Sale gosseNouvelle de Stephen King.

En prison, quelques jours avant son exécution, George Hallas explique à son avocat pourquoi il a commis ce crime atroce, pourquoi il a tué un petit garçon. Tout a commencé quand il était lui-même un enfant, quand il a rencontré pour la première fois ce sale gosse aux cheveux roux et à la casquette à hélice. « Il ressemblait à un petit garçon, mais c’était pas des paroles de petit garçon qui sortaient de sa bouche. » (p. 15 & 16) À chaque fois qu’il surgissait, sans jamais vieillir au fil des décennies, George perdait un proche et une personne portait pour toujours le poids écrasant d’une insupportable culpabilité. « Ce sale gosse s’en prenait aux gens que j’aimais. » (p.28) Un jour, c’en fut assez. George a décidé de ne plus laisser ce démon aux cheveux roux s’attaquer à lui et aux siens.

Périlleux exercice que celui de l’enfant terrifiant : Stephen King s’en tire à merveille avec ce sale gosse au langage fleuri et aux intentions malignes. Je suis contre les gifles à tout va envers les enfants, mais j’aurais bien collé deux baffes à ce morveux ! Sauf que… je n’ai pas trop envie de m’attirer ses foudres. OK, j’ai rien dit. Faut pas taper les enfants…

Posté par Lili Galipette à 08:00 - Mon Alexandrie - Lignes d'affrontement [6] - Permalien [#]

Commentaires sur Sale gosse

  • Une baffe remet parfois l'esprit en place ! Sauf que là, j'ai comme l'impression que... non, j'ai rien dit !

    Posté par Lydia B, 01 avril 2016 à 18:15 | | Répondre
  • Tu me fais de l'oeil avec Stephen King...

    Posté par Chapitre Onze, 02 avril 2016 à 11:58 | | Répondre
  • Le roux démoniauqe a encore frappé !

    Posté par Nanie, 05 avril 2016 à 20:16 | | Répondre
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