01 juin 2016
La rentrée littéraire 2016 des éditions Stock
Ce matin, c'est dans les murs magnifiques de l'Archipel, église désaffectée (mais que j'affectionne) (re)convertie en lieu de vie et de partage que les éditions Stock présentaient les ouvrages de leur rentrée littéraire aux libraires, journalistes et autres influenceurs.
Sous les hautes voûtes, Manuel Carcassonne, directeur général de Stock, a introduit avec beaucoup d'humour et une grâce qui n'appartient qu'à lui les 11 titres que la maison d'édition présentera à partir d'août. Lui qui a confié que personne ne venait jamais à ses anniversaires de petit garçon, qu'il se rassure : pour cette fête qui commence à la rentrée, il y aura du monde !
La rentrée littéraire de Stock sera à la fois belle et exigeante. De toute façon, la beauté est exigeante et l'exigence est belle, alors bénissez-moi tout ça et que la fête continue !
Quelques mots volés aux auteurs qui présentaient leurs livres.
Ollivier Pouriol, sur Une fille et un flingue : "Si vous n'êtes pas capable d'escroquer, vous ne pouvez pas faire de cinéma."
Line Papin, sur L'éveil : "J'ai moins tenu à faire le récit d'une histoire factuelle que celui des sentiments qui sont universels."
Bernard Chambaz, sur À tombeau ouvert : "C'était une idole, il est devenu une icône. Dieu, demi-dieu. Il est devenu cette icône en mourant." (Au sujet d'Ayrton Senna)
Sébastien Berlendis, sur Maures : "Un entremêlement d'ombre et de lumière. Il y a peut-être en creux la descripton d'un passage toujours délicat entre l'adolescence et l'âge adulte."
Françoise Cloarec, sur L'indolente : "Toute sa vie, Bonnard peint le corps de cette femme comme si elle avait toujours 20 ans."
Arnaud Sagnard, sur Bronson : "Le dur à cuire qu'on voyait à l'écran était une montagne en train de s'effriter." (Au sujet de Charles Bronson)
Solange Bied-Charreton, sur Les visages pâles : "Je m'intéresse vraiment beaucoup aux sociotypes. Ce qui m'intéresse, c'est d'en tirer des destins individuels."
Cédric Gras, sur Anthracite : "L'URSS, c'est une matière romanesque."
Luc Lang, sur Au commencement du septième jour : L'essentiel de ce qui constitue une vie n'est pas de l'ordre du visible, mais de flux souterrains qui nous irriguent tous."
Ersi Sotiropoulos, sur Ce qui reste de la nuit : "Ce n'est pas seulement cirer, c'est trouver sa propre voix, créer à sa manière."
Virginia Reeves, Un travail comme un autre, était malheureusement absente, mais Manuel Carcassonne a formidablement présenté ce roman américain.
Évidemment, vous retrouverez mes chroniques sur ces romans au cours des prochaines semaines.
Commentaires sur La rentrée littéraire 2016 des éditions Stock
- Ohhh de belles lectures en perspectives il me semble...